Même si le natto s’adapte très bien avec tout, je pense qu’il y a quand même des riz beaucoup plus adaptés au natto que d’autres. Pour cela je vous conseille d’accompagner vos plats à base de natto avec :
- soit des riz thaïlandais, qui sont généralement parfumés et vont être légèrement collant (ne confondez pas avec le gluant ou le mode bouilli d’un riz raté 😉 )
- Les bons riz thaï se trouvent facilement dans les épiceries asiatiques, et vous pourrez normalement choisir les années de récolte. La plus récente donnera le riz le plus collant.
- soit avec des riz ronds « japonais » (qui ne sont pas japonais mais c’est une autre histoire).
[photo de sac de riz thaï]
Si le riz nature vous dérange, vous pouvez le mélanger avec un peu de riz noir de Camargue par exemple, ou d’autres types de grains comme du boulgour ou du quinoa…
Vient ensuite le problème de la cuisson. En France les pubs TV essayent de nous faire croire que c’est compliqué, ou encore que l’ont va le faire cuire au court-bouillon… quelle erreur… quelle horreur ! Oubliez vite tout ça, et redécouvrez ce qu’est le riz quand il est bien cuit.
1. Doser le riz
Pour doser c’est simple, il faut en moyenne 100 à 150g de riz sec par personne, et il faudra exactement le même volume d’eau pour la cuisson.
2. Laver le riz
On met le riz dans un casserole et de l’eau et on va le laver en le frottant avec la main. On va le rincer 2 fois avec une passoire et c’est bon.
[photo du lavage de riz avec passoire]
Au Japon on fait généralement très attention à ne pas perdre un seul grain de riz dans cette opération. Il y a beaucoup d’histoires et de légendes à ce propos. On dit aussi qu’il y a 88 kamis-sama (sortes de petits dieux) par grain de riz. Bref on respecte le riz et on ne le gaspille pas 😉
3. Cuire le riz au rice cooker
Les rice cooker « chinois » n’ont en général qu’un seul mode, vous ajoutez le riz, l’eau comme indiqué et vous lancez la cuisson.
Les rice cooker « japonais » sont généralement beaucoup plus complexes, bardés d’électronique et de programmes de cuisson pour rendre le riz plus ou moins collant et d’adapter à n’importe quel type de riz (complet, demi-complet, blanc, etc…). Mais la chose la plus importante à mon avis c’est la cuve de cuisson qui est généralement très épaisse, ce qui assure une meilleure cuisson avec une bonne répartition de la chaleur.
Dans tous les cas, vous aurez un manuel de cuisson et je vous laisse vous y référer.
4. Cuire le riz à la casserole
Le vrai secret c’est que vous n’avez pas besoin de machine compliqué, surtout si vous ne mangez pas de riz tous les jours, et dans ce cas une simple casserole ira trés bien, MAIS il faudra être très attentif pour que ça soit une réussite !
- Vous ajoutez donc votre riz lavé et le même volume d’eau ( utilisez par exemple 1 verre de riz = 1 verre d’eau)
- Ensuite portez le tout à ébullition en laissant un couvercle dessus qui va garder la vapeur.
- Puis baisser à feu doux/très doux durant 14 minutes toujours avec le couvercle dessus
- ATTENTION ! Ne soulevez jamais le couvercle ! Autrement la vapeur s’échappe et vous pouvez rater votre cuisson.
- Coupez le feu, et laisser encore 15 minutes… toujours avec le couvercle dessus, toujours sans jamais regarder dedans !
[photo de l’ébullition du riz avec couvercle]
Vous aurez normalement en 30 minutes un riz parfait, légèrement collant et ferme à moelleux (un peu comme des pâtes Al dente). Un bon riz, bien c’est comme du pain chaud chez le boulanger, il doit être délicieux, même nature !
[Photo du riz terminé]
Bien entendu, suivant la quantité et le type de riz, votre type de casserole, et votre gout personnel, vous aurez à ajuster légèrement la méthode (un peu plus d’eau, plus ou moins de cuisson primaire) mais vous avez la recette principale.
Information légale : Plusstory1 est l’auteur de la photo d’entête – Sous licence CC BY 4.0